CONFESSION
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La Pénitence et la réconciliation
" Le Seigneur Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos corps. II a pardonné ses péchés au paralytique et il lui a rendu la santé du corps (Marc 2, 1-12). Il a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l'Esprit Saint.
C'est le but des deux sacrements de la guérison : le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation et le sacrement de l'Onction des malades.
Le don du retour vers Dieu
Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation.
Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.
Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.
Source : www.eglise.catholique.frRéflexion sur le sacrement de réconciliation
en s’inspirant de « Et Moi, Je Suis avec Vous » (Vie chrétienne, 1996) du Cardinal Carlo Maria Martini, s.j., Archevêque de Milan
Si, au lieu d’aborder le sacrement de la réconciliation comme une pratique formelle (la confession de trois ou quatre péchés à un prêtre pour qu’ils soient annulés), on l’abordait comme un dialogue pénitentiel avec un frère qui représente l’Église, donc un prêtre, en qui je vois un représentant direct de Dieu ?
Si on l’abordait comme un dialogue fait en priant ensemble ? Ce dialogue peut comporter deux parties :
D’abord l’action de grâce : Reconnaître ce qui maintenant, devant Dieu, me donne de la joie. Seigneur, je veux d’abord te remercier parce que tu m’as aidé, telle chose a eu lieu, j’ai pu me rapprocher de telle personne, je me sens plus serein, j’ai dépassé un moment difficile, j’ai pu mieux prier. Il est important que ces choses émergent devant le Seigneur : la reconnaissance de sa bonté pour nous, de sa puissance, de sa miséricorde.
Puis l’aveu : plus qu’une énumération de péchés formels, c’est dire devant Dieu ce qui maintenant me met mal à l’aise, ce que je voudrais faire disparaître. Je regrette de ne pas pouvoir parler sincèrement avec telle personne, je regrette de ne pas réussir à prier. Souvent, ce sont des attitudes, des façons d’être, plus que des péchés formels. Je ne m’accuse peut-être d’aucun péché en particulier, mais je me mets devant le Seigneur et lui demande qu’il me guérisse.
Il s’agit d’une immersion baptismale dans la puissance de l’Esprit : Seigneur purifie-moi, éclaire-moi, illumine-moi.
De là naît une prière qui peut être faite avec le prêtre. Une prière sur laquelle une absolution sacramentelle vient comme la manifestation de la puissance de Dieu que je demande parce que je ne suis pas capable de m’améliorer tout seul. Je me remets une fois encore sous la Croix, sous cette puissance qui m’a baptisé pour qu’une fois encore elle me reprenne en main. Cela me donne joie et paix.
Ce n’est pas simplement un dialogue psychologique, une sorte de thérapie. Il n’est pas nécessaire que le confesseur me révèle les sources secrètes de mes fautes ; cela pourrait aussi bien avoir lieu avec un spécialiste du cœur humain. Le prêtre, lui, peut toujours prier pour moi, sur moi et avec moi.
Source : Paroisse Saint Pierre Saint Paul
de COURBEVOIE (Hauts de Seine France)